-
Tu vois, je ne dis rien
Tu vois je ne dis rien
Tu vois je ne dis rienje te lâche la main
et je te tiens la porte
tu as pris ton bagagedans un élan de rage
nos amours étaient mortes
je suis devant ma glace un autre à pris ma place
mais saura t-il t’aimer même
quand dans la douleur et la peine
tu disparais sans rien laisser sans un mot et sans un regret
A-t-il lui aussi le regard amoureux
que tu posais sur moi
il est temps à présent que tu aimes vraiment
au moins que tu le croies
et c’est lui qui t’enlace qui sur le corps t’embrasse
mais pourra t-il encore te dire
les mots qui te faisaient frémir
ceux là qui te faisaient sourire je reste là sans rien te dire
non je ne pleure pas c’est sans doute le froid
qui me brise les lèvres
je ne crains pas le temps je n’ai peur à présent
que de ta propre peine
tu verras si un jour quand il te fait l’amour
tu laisses couler quelques larmes
que tu repenses à Notre dame
que tu repenses à nos ébats derrière la porte je serai là
tu vois je ne dis rien je te saisis la main
et je t’ouvre la porte
tu vois bien à présent que malgré tout ce temps
nos amours sont plus fortes
depuis cinq ans que pour notre première fois
tu t’es mise en mon âme
je n’ai jamais perdu la flamme
qui sommeillait comme un flambeau entre la lame et le couteau
Je t’en prie ne pars plus aimes moi je te jure
que je saurais te prendre
qu’il nous faudra du temps et que le temps ne dure
que pour mieux se comprendre
©antoine gavory, 2007
-
Commentaires