• DUETTO SACHA GUITRY  

    « Je parle souvent de Sacha Guitry, je le cite souvent, je trouve toujours un parallèle entre ce qu’il a vécu, écrit, dit, joué et ce qui m’entoure. Je n’ai besoin que de mentionner une phrase pour qu’aussitôt mon entourage identifie son auteur. À la limite parfois de l’obsession.

    J’aurais envie que tout le monde puisse lire "Le Roman d’un tricheur", "Le Nouveau Testament", "Beaumarchais", "Deux couverts", "Désiré" et les 115 autres pièces écrites par Sacha Guitry en 55 ans de carrière. Parce que derrière tout cela il y a une leçon d’élégance, une leçon d’exigence, une leçon d’histoire. De notre Histoire. De ce qui fait ce qu’aujourd’hui nous sommes. » Antoine Gavory

     

     

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    Extrait du Duetto Sacha Guitry, par Antoine Gavory

     

    « Quand il incarne Talleyrand, dans Le Diable boîteux, je me délecte de la filouterie du personnage qui a su traverser les régimes politiques et je ris de la bêtise humaine. Le sarcasme porté à un tel degré d’intelligence est admirable. Quand il dit : « Je n’aurais jamais épousé la fille de Molière ou celle de Fragonard – car je ne me serais pas reconnu le droit de faire des petits-fils à des hommes pareils.»

     

    Être Français c’est aussi cela : l’esprit. Il y a eu Beaumarchais, Alphonse Allais, Alfred Jarry, Jules Renard et Guitry. L’art de manier le mot. L’art de sublimer la critique jusqu’à la rendre si drôle et si profonde qu’elle n’inspire que le rire.

     

    Guitry disait d’ailleurs, et je partage entièrement cet avis : « Il faut être capable de perdre un ami pour un bon mot. » Ce à quoi j’ajouterais qu’un ami qui ne comprend pas un bon mot n’est pas vraiment un ami. Alors, autant se débarrasser de quelqu’un qui n’a pas d’esprit.

     

    Si je devais résumer Sacha Guitry à un seul mot, je dirais exigence. Celle des mots, mais aussi celle des silences. Les miens et ceux des autres. Le silence des autres est parfois si bruyant. Alors que dire de leurs mots. Les silences font partie intégrante de l’écriture. Lucien Guitry, à une spectatrice venue le féliciter sur son texte en soulignant la grandeur de ses silences avait répondu « C’est normal, Madame, parce que les silences sont de moi ! » et Sacha avait un jour écrit : « Ô privilège du génie. Lorsqu’on vient d’entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui. »

     

    Je crois que tout était fait pour que Sacha Guitry et moi nous nous rencontrions. Et je ne serais pas étonné d’ailleurs qu’un jour, il frappât à ma porte. » A. G.

     


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    Cinquante ans après, quelles évocations les événements de Mai 68 vous inspirent-ils ? Nous vous avons posé la question à nos auteurs et dessinateurs.    

    Jacques Mercier : La place Flagey en mai 68

    Antoine Gavory : En attendant Dumas

    Jean-Michel Thiriet : Soixante-huitard ?

    Jacques Cauda : Le Mei du Mai

    Serge Theate : Derrière la vitre

    Maxime Lamiroy : L’ ère des révolutions est-elle révolue ?

    Illustrations de Hugues Hausman, Alain Van Assche, Jacques Cauda, Patryck de Froidmont

    Couverture : Frédéric Jannin

    Opuscule Hors-Série #02

    Auteurs : Jacques Mercier, Antoine Gavory, Jean-Michel Thiriet, Jacques Cauda, Serge Theate, Maxime Lamiroy, Patryck de Froidmont, Alain Van Assche, Hugues Hausman, Fred Jannin

    Titre : Mai 68 a 50 ans

    Collection Opuscules

    ISBN : 978-2-87595-136-6

    Prix : 8€ ( + 2€ en envoi postal)

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  • Arc-en-Sel

     

    Réédition octobre 2019


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    1885... La France de Napoléon III s'est écroulée il y a 15 ans face aux Prussiens, et la République s'est établie.

    Révolte des communards, procès Dreyfus, révolution industrielle, séparation de l'Église et de l'État... tissent une toile urbaine, mais dans les campagnes, le dur labeur de la terre et des bois rythme encore la vie de tous les jours. 

     



     

    Clément, l'instituteur, est muté de Paris à Chaulgnes, petit
    village de la Nièvre, entre Loire et lisières du Morvan. Sa mission :
    scolariser les enfants du pays. Mais cela n'ira pas sans mal, car en ces temps difficiles, chaque bras compte à la ferme. Comme ses pairs, ce hussard vêtu de sa blouse noire va porter au quotidien l'instruction publique, teintée des valeurs de la République.

    Et cela pendant plus de 20 ans. Autour de lui, il y a Aristide,
    le maire, le Fernand mal dégrossi, Félicien, si simple, Armance,
    Sylvestre et... Honorine, plus jeune de 25 ans, mais...

    Un roman passionnant qui dépeint des tableaux d'une réalitée
    crue sur la difficulté et la beauté du métier d'instituteur, et la rudesse de la campagne nivernaise au tournant du XIXe siècle.

     

    Hussard noir à la campagne aux éditions de l'Escargot savant

     


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