• Rouges et Blanc contre un bleu/ Édito du magazine Koikispass/ Novembre 2012

    Lorànt Deutsch est un bleu. Comme historien, car dans le cinéma, il devient un cador. Et le bleu écrit Métronome et se prend les rouges ; de cyniques  élus communistes qui lui reprochent de faire du prosélytisme monarchique en prétendant évoquer Paris sans ses 1850 ans de monarchie ( c’est comme parler de l’ex-URSS sans parler de la dictature bolchevique l’égalité du peuple).
    Du passé faisons table rase, une vertu propre à l’extrême gauche. Parmi ces rouges se cache un Blanc (William Blanc), un doctorant ès histoire, ancien  leader d’extrême gauche qui qualifie  Deutsch de merde, Alain Minc et Max Gallo de pitoyables. Blanc accuse Deutsch de donner une vision subjective  sans  avoir une démarche d’historien. Là me revient en mémoire un livre scolaire de 1935 qui parlait des communards comme de « terroristes» face au valeureux Thiers, 1er républicain (avant Pétain) à avoir massacré des résistants. Alors la sacro-sainte rigueur des historiens...
    Personnellement que 2 millions de personnes aient lu un bouquin sur l’histoire de Paris me réjouit.  Deutsch a cette faculté de passionner  propre aux Decaux, De Decker ou Druon.
    Alors, moi, gauchiste invétéré, je m’écœure de ce populisme ridicule du PCF, de cet élitisme de Blanc qui a besoin de se re-rougir le blason et je veux bien être un con parce que là au moins je me sens moins seul. Je fais partie des deux millions de cons qui ont lu cette merde,  j’ai retrouvé ce Paris que j’aime et je préfère une histoire passionnément  vulgarisée qu’une manipulation historique portée par une démagogie populaire.

    Antoine Gavory

    Con instruit


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