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Par Antoine Gavory le 23 Juin 2009 à 17:35
La douceur des choses
(Paroles: A.GAVORY/ Musique: V.BRIEY)
Quand l’amour s’en va, que les caresses s’éternisent
Moments difficiles, chemins éblouis
Sous la fièvre lente de tes doigts qui me poursuivent
Je ne suis plus rien qu’un autre avenir
Je resterai la femme de ta vie
On se presse encore pour se regarder s’endormir
Pas de gestes tendres, pas de souvenirs
Comme un étranger qui s’arrête de courir
Nous ne sommes que deux
Je resterai la femme de ta vie
Inventer le doute, l’amour et le non désir
De ces hommes là que je vois vieillir
Ne plus rechercher dans l’autre que de se sourire
Amours poésie et tendres amis
Je resterai la femme de ta vie
Si je dis je t’aime ce n’est pas pour se séduire
Un dernier regard, caresse amnésie
Quand tout s’allume et que nos sentiments s’ennuient
Tu es cette épaule où j’étais endormie
Je resterai la femme de ta vie
Pas de mariage, pas d’enfants pas d’avenir
Juste une présence, pour se conquérir
De consolations et de conseils pour nos vies
Nos vies se résument à rester amis
Je resterai la femme de ta vie
Entre notre amour et l’amitié qui réunit
Quelques gouttes d’eau, de fièvre et d’envie
Adolescente, amoureuse d’un infini
Conquête impossible, amours innocents
Je resterai la femme de ta vie
Quand l’amour s’en va et que mes larmes cristallisent
Tu es mon épaule, mon souffle de vie
Sous la fièvre lente de ta voix qui me souris
Tu es devenu l’homme de ma vie
Je resterai la femme de ta vie...
Tous les textes de ces chansons ainsi que les partitions sont déposés auprès de la SACEM
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Par Antoine Gavory le 23 Juin 2009 à 02:57
Pour écouter la version accoustique interprétée par Vaibay cliquez ici
Soledad
(Paroles: A. GAVORY/ Musique: V. Briey)
Elle est partie au point du jour
En me laissant dans mon ennui
Alors je saigne toute la nuit
En attendant un autre tour
Un autre tour une autre vie
un autre matin de chagrin
Poser ma tête entre ses mains
l’entendre respirer l’envie
Elle est partie sans bruit
Au milieu de ma vie
Comme un rêve éveillé
Je vais la rechercher
Je vais la rechercher
Pour mieux l’entendre rire
Et l’entendre me dire
Qu’elle va se retourner
Elle a le cœur bien accroché
à ses idées de baladin
D’elle il ne me reste plus rien
Qu’une peau nue évaporée
Elle est partie au mois de mai
Comme on se retire de la piste
En abandonnant le clown triste
Qui n’a plus la force de pleurer
Elle a franchi l’obstacle
Pour quitter le spectacle
Spectateur oublié
Sur un autre sentier
Sur un autre sentier
Où je n’ai rien à vivre
Que de la voir partir
Sans même se retourner
Elle est partie avec ma vie
Suspendue au bout de ses lèvres
Toutes les nuits dans mon sommeil
je la rêve au creux de mon lit
A-t-elle encore sur sa peau frêle
Le doux parfum de mon désir
Si elle pouvait me revenir
Et devenir mon éternelle
Elle a franchi le ciel
Emplie de certitudes
Et de ma solitude
Elle nourrira ses rêves
Elle nourrira ses rêves
Et sans le savoir même
Qu’au fond de mon sommeil
Je resterai le même
Elle a franchi le ciel
Emplie de certitudes
Et de ma solitude
Elle nourrira ses rêves
Elle nourrira ses rêves
Et sans le savoir même
Qu’au fond de mon sommeil
Je lui dirai je t’aime
Je lui dirai je t’aime.
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Par Antoine Gavory le 29 Mai 2009 à 14:54
Un peu de couleur sur ton âme
Rien d’important
Quand les bateaux qui se désarment
Résistent au vent
A bord aucun de nous n’embarque
Ni ne nous surprend
Mettre son âme en danger
A la lisière de ces flammes
Eternellement
Se pressent des esprits de paille
Sans autre serment
Au fond des fosses Marianne
Disparais le vent
J’entends l’histoire crier
Dans les océans secrets
Au son des âmes troublées
J’entends
J’entends leur souffle changer
Le cours des choses, changer
Le temps
Au rendez vous de nos cavales
Flotte le vent
Comme un silence qui s’attarde
Qui prend son temps
A la victoire de nos larmes
S’efface pourtant
Les sentiments d’être des femmes
D’un autre temps
Et si la peur ne nous désarme
Ni ne nous défend
Mettre son âme en danger
Dans les océans secrets
Au son des âmes troublées
J’entends
J’entends leur souffle changer
Le cours de leur vie changer
Le temps
28/04/ 2009
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Par Antoine Gavory le 18 Avril 2009 à 13:03
D’un temps qu’il me fut fidèle
Entre deux âmes rebelles
J’étais assise sur vos genoux
S’il fallut que me reviennent
Vos regards sempiternels
J’aurais bien plus à craindre de vous
Vous montriez votre aisance
Et vos relents de méfiance
Pour vous j’aurais abolit tout
Qu’il me faille me détruire
S’il faut je viendrai vous dire
Que je suis haineuse de vous
Si vous me cachez vos âmes
Que vous déposez les armes
A mes pieds, contre mes genoux
C’est que je serai la lame
Qui percera votre calme
Comme un vent éloigné de tout
Si vous fûtes ma détresse
Sur les flots qui me bouleversent
Je deviendrai bien plus que vous
S’il me faut cacher mes larmes
Je vous crierai dans les flammes
Que je suis haineuse de vous
Si vous me tuez
De petits mots doux
Si vous me tuez
Je serai à vous
Et s’il fallut que mon âme
Y dépose toutes les armes
Je serai haineuse de vous
D’un temps qu’il me fut fidèle
Entre deux âmes rebelles
J’ai enfin eu vent de vous
J’ai vécu les longs moments
J’ai égaré mes instants
Pour ne plus me souvenir de vous
De vos regards éternels
Et de vos mots infidèles
J’eus bien plus à craindre de vous
Vous montriez votre rage
Et vos relents de courage
Pour vous j’ai tout perdu de vous
Vous montriez votre rage
Et j’ai fais ce long voyage
Je ne suis plus haineuse de vous
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Par Antoine Gavory le 18 Avril 2009 à 13:00
J’en ai vu des chemins
J’en ai vu des galères
Dans des wagons de trains entre deux gares austères
Je recommande mon époque
Car le plus plus beau à dire
Que l’on ne put crier
C’est qu’il faut pour aimer
Un peu plus que haïr
Haïr le monde qui se traîne
J’ai parcouru les champs
La guitare à la main
Traversé des villages en ne recevant rien
Je suis un troubadour de noce
Qu’on l’on voit s’accroupir
Au pieds des mariés
Que l’on voit s’accroupir
Dans les sombres quartiers
Mais qu’on laisse seul pour mourir
Vous qui passez par là
Poursuivant votre route
Savez vous que pour moi votre regard me déroute
Je suis l’ange de la faiblesse
Que l’on prie sans entendre
Pour ne pas ressembler
À ce vieux musicien
Que l’on a enterré
Dans l’indifférence commune
Si par un beau matin
Vous déposez des fleurs
Sur le tas de purin où s’inscrivent mes heures
La petite fille en galoche
Viendra crier mon nom
Comme on lit un poème
Mais je serai pour elle
Un musicien célèbre
Un vieux et regretté prophète
J’en ai vu des chemins
J’en ai vu des galères
Mais celui dont par dieu je pourrai être fier
C’est celui qui traça ma route
Me faisant rencontrer
Mon époque futile
D’individus coincés,
De sombres imbéciles
Qui jamais ne me regardèrent
Quand au jour de la mort
L’on viendra vous chercher
Vous conduire à bon port et que vous supplierez
Vous saurez ce que c’est de n’être
Pas venu dans ce monde
En pouvant être fier
Car les morts vous riront
Dans tout le cimetière
Et l’on vous claquera la porte
c Antoine gavory 2005
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