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    La douceur des choses

    (Paroles: A.GAVORY/ Musique: V.BRIEY)

    Quand l’amour s’en va, que les caresses s’éternisent

    Moments difficiles, chemins éblouis

    Sous la fièvre lente de tes doigts qui me poursuivent

    Je ne suis plus rien qu’un autre avenir

    Je resterai la femme de ta vie

     

    On se presse encore pour se regarder s’endormir

    Pas de gestes tendres, pas de souvenirs

    Comme un étranger qui s’arrête de courir

    Nous ne sommes que deux

    Je resterai la femme de ta vie

     

    Inventer le doute, l’amour et le non désir

    De ces hommes là que je vois vieillir

    Ne plus rechercher dans l’autre que de se sourire

    Amours poésie et tendres amis

    Je resterai la femme de ta vie

     

    Si je dis je t’aime ce n’est pas pour se séduire

    Un dernier regard, caresse amnésie

    Quand tout s’allume et que nos sentiments s’ennuient

    Tu es cette épaule où j’étais endormie

    Je resterai la femme de ta vie

     

    Pas de mariage, pas d’enfants pas d’avenir

    Juste une présence, pour se conquérir

    De consolations et de conseils pour nos vies

    Nos vies se résument à rester amis

    Je resterai la femme de ta vie

     

    Entre notre amour et l’amitié qui réunit

    Quelques gouttes d’eau, de fièvre et d’envie

    Adolescente, amoureuse d’un infini

    Conquête impossible, amours innocents

    Je resterai la femme de ta vie

     

    Quand l’amour s’en va et que mes larmes cristallisent

    Tu es mon épaule, mon souffle de vie

    Sous la fièvre lente de ta voix qui me souris

    Tu es devenu l’homme de ma vie

    Je resterai la femme de ta vie...

     

    Tous les textes de ces chansons ainsi que les partitions sont déposés auprès de la SACEM


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  • Pour écouter la version accoustique interprétée par Vaibay cliquez ici

     

    Soledad

    (Paroles: A. GAVORY/ Musique: V. Briey)


    Elle est partie au point du jour

    En me laissant dans mon ennui

    Alors je saigne toute la nuit

    En attendant un autre tour


    Un autre tour une autre vie

    un autre matin de chagrin

    Poser ma tête entre ses mains

    l’entendre respirer l’envie


    Elle est partie sans bruit

    Au milieu de ma vie

    Comme un rêve éveillé

    Je vais la rechercher


    Je vais la rechercher

    Pour mieux l’entendre rire

    Et l’entendre me dire

    Qu’elle va se retourner


    Elle a le cœur bien accroché

    à ses idées de baladin

    D’elle il ne me reste plus rien

    Qu’une peau nue évaporée


    Elle est partie au mois de mai

    Comme on se retire de la piste

    En abandonnant le clown triste

    Qui n’a plus la force de pleurer


    Elle a franchi l’obstacle

    Pour quitter le spectacle

    Spectateur oublié

    Sur un autre sentier


    Sur un autre sentier

    Où je n’ai rien à vivre

    Que de la voir partir

    Sans même se retourner


    Elle est partie avec ma vie

    Suspendue au bout de ses lèvres

    Toutes les nuits dans mon sommeil

    je la rêve au creux de mon lit


    A-t-elle encore sur sa peau frêle

    Le doux parfum de mon désir

    Si elle pouvait me revenir

    Et devenir mon éternelle


    Elle a franchi le ciel

    Emplie de certitudes

    Et de ma solitude

    Elle nourrira ses rêves


    Elle nourrira ses rêves

    Et sans le savoir même

    Qu’au fond de mon sommeil

    Je resterai le même


    Elle a franchi le ciel

    Emplie de certitudes

    Et de ma solitude

    Elle nourrira ses rêves


    Elle nourrira ses rêves

    Et sans le savoir même

    Qu’au fond de mon sommeil

    Je lui dirai je t’aime


    Je lui dirai je t’aime.


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  • Un peu de couleur sur ton âme

    Rien d’important

    Quand les bateaux qui se désarment

    Résistent au vent

    A bord aucun de nous n’embarque

    Ni ne nous surprend

    Mettre son âme en danger

    A la lisière de ces flammes

    Eternellement

    Se pressent des esprits de paille

    Sans autre serment

    Au fond des fosses Marianne

    Disparais le vent

    J’entends l’histoire crier

     

    Dans les océans secrets

    Au son des âmes troublées

    J’entends

    J’entends leur souffle changer

    Le cours des choses, changer

    Le temps

     

    Au rendez vous de nos cavales

    Flotte le vent

    Comme un silence qui s’attarde

    Qui prend son temps

    A la victoire de nos larmes

    S’efface pourtant

    Les sentiments d’être des femmes

    D’un autre temps

    Et si la peur ne nous désarme

    Ni ne nous défend

    Mettre son âme en danger

     

    Dans les océans secrets

    Au son des âmes troublées

    J’entends

    J’entends leur souffle changer

    Le cours de leur vie changer

    Le temps

     

    28/04/ 2009


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  • D’un temps qu’il me fut fidèle

    Entre deux âmes rebelles

    J’étais assise sur vos genoux

    S’il fallut que me reviennent

    Vos regards sempiternels

    J’aurais bien plus à craindre de vous

    Vous montriez votre aisance

    Et vos relents de méfiance

    Pour vous j’aurais abolit tout

    Qu’il me faille me détruire

    S’il faut je viendrai vous dire

    Que je suis haineuse de vous

     

    Si vous me cachez vos âmes

    Que vous déposez les armes

    A mes pieds,  contre mes genoux

    C’est que je serai la lame

    Qui percera votre calme

    Comme un vent éloigné de tout

    Si vous fûtes ma détresse

    Sur les flots qui me bouleversent

    Je deviendrai bien plus que vous

    S’il me faut cacher mes larmes

    Je vous crierai dans les flammes

    Que je suis haineuse de vous

     

    Si vous me tuez

    De petits mots doux

    Si vous me tuez

    Je serai à vous

    Et s’il fallut que mon âme

    Y dépose toutes les armes

    Je serai haineuse de vous

     

    D’un temps qu’il me fut fidèle

    Entre deux âmes rebelles

    J’ai enfin eu vent de vous

    J’ai vécu les longs moments

    J’ai égaré mes instants

    Pour ne plus me souvenir de vous

    De vos regards éternels

    Et de vos mots infidèles

    J’eus bien plus à craindre de vous

    Vous montriez votre rage

    Et vos relents de courage

    Pour vous j’ai tout perdu de vous

    Vous montriez votre rage

    Et j’ai fais ce long voyage

    Je ne suis plus haineuse de vous

     

     


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  •  

    J’en ai vu des chemins

    J’en ai vu des galères

    Dans des wagons de trains entre deux gares austères

    Je recommande mon époque

    Car le plus plus beau à dire

    Que l’on ne put crier

    C’est qu’il faut pour aimer

    Un peu plus que haïr

    Haïr le monde qui se traîne

     

    J’ai parcouru les champs

    La guitare à la main

    Traversé des villages en ne recevant rien

    Je suis un troubadour de noce

    Qu’on l’on voit s’accroupir

    Au pieds des mariés

    Que l’on voit s’accroupir

    Dans les sombres quartiers

    Mais qu’on laisse seul pour mourir

     

    Vous qui passez par là

    Poursuivant votre route

    Savez vous que pour moi votre regard me déroute

    Je suis l’ange de la faiblesse

    Que l’on prie sans entendre

    Pour ne pas ressembler

    À ce vieux musicien

    Que l’on a enterré

    Dans l’indifférence commune

     

    Si par un beau matin

    Vous déposez des fleurs

    Sur le tas de purin où s’inscrivent mes heures

    La petite fille en galoche

    Viendra crier mon nom

    Comme on lit un poème

    Mais je serai pour elle

    Un musicien célèbre

    Un vieux et regretté prophète

     

    J’en ai vu des chemins

    J’en ai vu des galères

    Mais celui dont par dieu je pourrai être fier

    C’est celui qui traça ma route

    Me faisant rencontrer

    Mon époque futile

    D’individus coincés,

    De sombres imbéciles

    Qui jamais ne me regardèrent

     

    Quand au jour de la mort

    L’on viendra vous chercher

    Vous conduire à bon port et que vous supplierez

    Vous saurez ce que c’est de n’être

    Pas venu dans ce monde

    En  pouvant être fier

    Car les morts vous riront

    Dans tout le cimetière

    Et l’on vous claquera la porte

     

     c Antoine gavory 2005

     


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