• En cette fin d’année, j’aimerais vraiment prendre une bonne résolution pour l’année 2010… Alors je m’intéresse avec scepticisme au débat sur l’identité Nationale. En France seul Eric Besson semble se poser la question de ce que c’est qu’être Français. Pour moi être français c’est être républicain et démocrate, c’est être porteur et garant des cultures qui font la culture française. C’est respecter la liberté de chacun de s’exprimer, de parler, fidèle à ses idées. Pour moi être français c’est être fier d’avoir été assez fort pour se libérer du joug de la monarchie ou du nazisme. On nous a presque forcé à devenir européen, en nous tannant de nationalisme protectionniste et voilà qu’aujourd’hui on nous reproche de ne pas être conscient de l’identité nationale. Tout ce que je sais c’est que pour moi être français ce n’est pas envoyer des hommes dans un pays en guerre, ce n’est pas faire la fortune de ceux qui nous appauvrissent de plus en plus, ce n’est pas non plus, comme le fait notre président, piétiner la culture, la fierté, le passé et en même temps l’identité française au profit du pouvoir et de l’argent, ni celle de la censure. Ma France n’est pas celle d’Eric Besson ni d’Eric Raoult (Haro sur les Eric ?) et ils auront beau débattre, ils ne me convaincront pas que leur France javellisée de toute identité et de subjectivité individuelle est la mienne. Quand un vote ne passe pas, on refait une élection, quand les français contestent la politique française, on essaie de leur prouver qu’ils ne sont pas de bons français avec un débat sur leur identité. Si Messieurs Besson, Raoult, Sarkozy ont besoin d’un tel débat, c’est que, eux, qui sont élus du peuple et censés être à son service, ne savent plus ce qu’est la France et ont perdu la légitimité de leur pouvoir. Alors en 2010 je ne serai peut être plus un bon Français selon les critères d’Eric Besson, mais je me rassure en 2012 je le redeviendrai… enfin, c’est là mon vœu… Alors Bonne année 2012 !


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  • prenons garde à « L’ignorance »

    de monsieur Raoult  !

     

    Monsieur Eric Raoult qui prétend imposer un « devoir de réserve » aux lauréats du Goncourt ne connaît « rien au milieu littéraire », selon Bernard Pivot, membre du jury du même Goncourt, qui sait ce dont il parle. Il est pourtant à craindre que, cédant à un penchant très courant, ces temps-ci, chez certains hommes politiques, monsieur Raoult feigne d’ignorer pour mieux les détruire les libertés les plus fondamentales dont jouit encore notre société. Comment peut-on concevoir un « devoir de réserve » imposé aux écrivains, quels qu’ils soient, autrement que sous la forme d’un bâillon ? Berlin 2009 n’est évidemment pas Bruxelles, Jersey ou Guernesey au lendemain du 2 décembre 1851… Que madame NDiaye trouve pourtant nécessaire de s’y réfugier au lendemain de l’élection présidentielle de 2007 est son droit le plus strict. Et personne, pas plus monsieur Raoult que nul autre, ne peut lui faire reproche d’expliquer ce choix par des propos certes rudes, mais revêtant, personne ne peut le nier, une large part de vérité. Madame NDiaye, qui s’exprimait ainsi plus de deux mois avant de se voir attribuer le prix Goncourt, n’est pas pour autant Victor Hugo ni monsieur Raoult un quelconque chien couchant de Napoléon le Petit… Prenons garde, pourtant, à la dérive actuelle du pouvoir. A coup de « bourdes » comme celle-là, n’est-il pas en train de nous réinventer un régime épuré de toutes les libertés et les avancées sociales acquises notamment au lendemain de la guerre ? Il est urgent de faire mentir ceux qui, dans certains milieux politiques, pensent que les dures réalités de la conjoncture actuelle rendent l’époque favorable à cette reprise en main. Marie NDiaye a eu raison de dire clairement sa pensée et de la confirmer après les attaques de monsieur Raoult. Nous pouvons encore, depuis la Bourgogne, apporter notre soutien total et entier à sa liberté d’expression. Mesurons bien la chance que nous avons de ne pas avoir, pour se faire, à nous rendre à Berlin. Et veillons à ce que l’air du Morvan, de l’Auxois, de Puisaye, de la Bresse ou d’ailleurs puisse continuer longtemps à porter haut et clair nos propos libres, indépendants, voire impertinents !
    Didier Cornaille, Pierre Léger, avec le soutien de Michel Benoit , Antoine Gavory et d'autres...


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  • Chouette, Septembre, la rentrée littéraire tant attendue (au moins par moi !). Je salive déjà des nouveautés que je vais pouvoir découvrir, des petits jeunes et de leurs premiers romans… Et comme je suis comme beaucoup de français, je découvre les livres aussi … à la télé. J’allume mon écran, en me préparant déjà aux formidables oeuvres qu’il va me projeter et par lesquels je vais pouvoir enfin rêver… Et là, déception… Sur la 5, sur la 14, sur la 2, arte (je passe TF1 qui a oublié ce qu’était la culture)…les mêmes invités Beigbeder qui a décidé de calmer ses délires et nous projette ses états d’âme comme il fait chaque fois (C’était bien la peine d’écrire des livres pour prôner la cocaïne et le libertinage et de venir maintenant nous dire le contraire !). Amélie Nothomb, qui après de vrais chefs d’œuvres a visiblement décidé de laisser reposer son imagination (et pourtant je t’adore Amélie, désolé !), Guillaume Musso, très populaire, avec des histoires bien ficelées, à l’écriture populaire avec un vocabulaire populaire (Disciple peut être d’un François de Closet qui veut réformer l’orthographe pour enfin croire qu’il sait écrire. Après tout, moi je ne sais pas jouer de guitare, mais si on réformait la guitare et qu’on enlevait 5 cordes, ce serait un acte de démocratisation, et tout le monde y aurait accès, il n’y aurait plus d’élite !) et enfin Marc Lévy qui, une fois de plus s’en prend plein la figure puisque personne dans le milieu littéraire ne veut admettre que c’est un écrivain (Comble de l’humour Giscard a été élu à l’Académie Française !). Finalement, je découvre cette rentrée littéraire avec un arrière goût de redoublement de classe (que je n’ai pas connu, eh non !), cette impression de retrouver les mêmes élèves, et de chercher parmi le flot de cartables le petit nouveau. Et là heureusement, je tombe sur le petit Vincent Message et son roman, les veilleurs. Et là, là, oui, je ne salive plus, je me régale ! Alors j’éteins mon poste… je prie pour que le pavé de Message me tienne en haleine jusqu’à la rentrée qui depuis des années s’impose de plus en plus comme LA rentrée des VRAIS nouveaux ! Celle de Janvier…. Hum je salive déjà…


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  • Taxe carbone, augmentation du gaz, des carburants, augmentation de l’électricité… on nous avait prévenus… la crise étant là, il faudrait faire des sacrifices. 300 000 chômeurs de plus annoncés en 2009 (car on a oublié dans le dernier calcul les 35 000 radiés, par erreur !), un milliard d’euros mis dans la tirelire de la BNP pour récompenser les traders, qui ont ponctionné l’état Français (donc nous) de 5 milliards pour se sauver de la faillite, suppression de la taxe professionnelle… Tout semble fait pour faire adhérer le pays à la grande organisation des pays du tiers-monde. Autorisation du travail le dimanche, sur la base du volontariat (on vous demandera bien sur avant de vous embaucher si vous êtes volontaire ou pas !), et rupture ainsi du dernier espace de liberté et de sérénité que constituait le repos hebdomadaire, refuge familial, culturel et ludique. La sacro-sainte religion du Travailler plus pour gagner plus est enfin appliquée… Hormis, le fait que ceux qui travaillent plus ne sont pas ceux qui gagnent plus ! Ernest Renan disait « La nation comme l’individu est l’aboutissant d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements ».

    Alors oui, nous sommes encore une nation !


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  • Voilà enfin un président qui renoue avec les vieilles traditions de la France ! Il était temps !

    La France ce beau pays de colonisateurs qui, durant  des siècles, a su aller chercher ailleurs ce qui pouvait la faire grandir.  Ressources, main d’œuvre. … libéralisme à l’Américaine, retraite à 67 ans, comme en Allemagne… toutes les réformes aujourd’hui sont justifiées par le « oui mais là bas c’est pire, ou « là bas ils font comme ça »… alors pourquoi pas nous ? Pourquoi ne pas interdire la presse « comme en Iran », pourquoi ne pas supprimer les élections, comme en Corée du Nord ? Pourquoi ne pas rétablir le travail des enfants, comme en Chine ? Pourquoi ne pas interdire les grèves ? Après tout cela fait 150 ans que nous prônons la démocratie à la Française, nous pouvons bien pour une fois cesser d’être des précurseurs et nous vautrer, nous aussi dans la facilité. Sans presse, plus de contestation, sans sécurité sociale, plus de déficit, sans élections, plus de difficile choix à faire. Il faut aller plus loin ! YES, WE CAN ! Malgré tout cela, Bonnes vacances aux 62% qui pourront partir, et rassurez vous, il reste encore ceux qui ne pourront pas pour surveiller toutes les réformes antidémocratiques qui passeront durant l’été (Forcément, pendant que vous êtes à la plage, vous n’écoutez pas les infos !)… Et puis soyons rassurés, nous avons maintenant Ségolène pour nous excuser de tout ! Bonnes vacances et à la rentrée ! (enfin j’espère…)

     

    Antoine Gavory

    http://www.gavory.blogg.org


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